Dites votre nom deux cents fois de suite, vous vous apercevrez que vous n’êtes personne.
L’histoire se passe en l’an 2025, Ben Richards est un père qui voit tous les jours sa petite fille de 18 mois sombrer de plus en plus dans la maladie, sans pouvoir la sauver. Il voit sa femme se battre, se prostituer, pour nourrir sa famille. Mais malgré tous leurs efforts, ils ne parviennent pas à payer les frais que la maladie de la petite engendre.
Ben décide donc de prendre une décision radicale, qui changera sans doute l’avenir de toute sa famille, participer à un jeu diffusé sur le Libertel, pour remporter de l’argent qui sauvera son bébé. Il est alors retenu pour participer au plus dangereux des jeux, celui qui n’a jusque là connu aucun survivant : La Grande Traque. Ben a 30 jours pour survivre, et chaque heure passée lui fait gagner 100 dollars ; 30 jours pendant lesquels il doit échapper à des chasseurs en employant tous les moyens nécessaires et imaginables, et sa seule motivation est que Cathy, son enfant, aille mieux.
Running Man est un délicieux thriller du talentueux Stephan King alias Richard Bachman, qui m’a fait très fortement penser à Hunger Games. Chaque chapitre commence par un compte à rebours, de quoi nous tenir en haleine du début à la fin. L’auteur nous décrit un monde brut et injuste, conduit par les plus fort, et où l’humanité n’a presque plus de valeur, où les pauvres n’ont presque plus de droit, un monde qui, au final, n’est pas si différent du nôtre. Le style d’écriture est cru, les mots ne sont pas pesés et peuvent paraitre durs, ce qui ressemble bien à l’histoire qui l’est tout autant.
Le personnage principal est très captivant, très touchant : on s’attache très rapidement à lui, à sa personnalité, à sa famille, on comprend son combat, et on attend impatiemment d’en connaitre le résultat.
Tous ces ingrédients font de Running Man un roman haletant et prenant, qui joue avec nos sentiments à chaque ligne et à chaque rebondissement, et qui nous donne envie de connaitre la finalité de tout ce combat qui est tout aussi beau qu’inhumain.
Je le conseille à tous les amateurs de ‘’sensations fortes’’, autant pour le mélange de sensations qu’il procure, que pour son côté dénonciateur de cette société ‘’futuriste’’ qui ressemble finalement beaucoup trop à celle dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
The story takes place in the year 2025, Ben Richards is a father who sees every day his little girl of 18 months sinking more and more into the disease, without being able to save her. He sees his wife fighting, prostituting herself, to feed her family. But despite all their efforts, they fail to pay for the expenses that small disease causes.
Ben decides to participate to a game broadcast on the Libertel, to win money that will save his baby. He is then selected to participate to the most dangerous game, one that has not known any survivor : The Great Hunt. Ben has 30 days to survive, and every hour spent makes him earn money ; 30 days during which he must escape from hunters using all the necessary and imaginable means, and his only motivation is that Cathy, his child, goes better.
Running Man is a thrilling thriller from the talented Stephan King aka Richard Bachman, who made me think very much about Hunger Games. Each chapter begins with a countdown that captivates us from the beginning to the end. The author describes a crude and unjust world, driven by the strongest, and where humanity has almost no value, where the poor has almost no right, a world that ultimately does isn’t so different from ours. The style of writing is raw, the words are not weighed and can seem hard, just like the story.
The main character is very captivating, very touching : we care about him, his personality, his family, we understand his fight, and we wait impatiently to know the result.
All these ingredients make Running Man a breathtakingly captivating novel, which plays with our feelings at every line and every bounce, and makes us want to know the purpose of all this terrible adventure that is just as beautiful as it’s inhuman.
I recommend it to all fans of thrills, for the mixture of sensations that it provides, and for its denunciatory side of this “futuristic” society that ultimately looks far too much like the one in which we live today.