Cet article est une retranscription d'un épisode de mon podcast Squat that brain, le Podcast, que vous pouvez retrouver sur iTunes Podcast, Spotify, Deezer et toutes les plateformes de podcast. Cette retranscription reprend les points importants, si vous souhaitez avoir plus de détails, n'hésitez pas à écouter l'épisode. 😊

Hello à tous, et bienvenue dans un nouvel épisode de Squat that brain, le Podcast. Tout au long de mes précédents épisodes, je vous donnais des astuces et conseils concernant des sujets différents, commet la gratitude, la psychologie positive, le stress, et même ce nouveau confinement. Toujours dans l’optique de vous sentir mieux. Aujourd’hui, je ne vais pas parler de vous, mais de votre entourage. Nous allons voir ensemble comment nous pouvons être là pour une personne qui est en perspective d’auto-guérison ?
L’auto-guérison, c’est quoi ?
Certains peuvent penser que la source des insécurités est relative à des problèmes dans la vie actuelle. A un choc émotionnel récent ou non. A un traumatisme, voire même à l’enfance. D’autres pensent que les gênes y sont pour beaucoup. Et que si quelqu’un connaît des insécurités émotionnelles, c’est qu’il les a hérité d’un parent. Et nous avons aussi ceux qui pensent que la détresse émotionnelle et mentale peut venir de tous ces facteurs à la fois.
En connaître la source, c’est très important dans la route vers la guérison. Mais ce qui est indispensable, c’est de décider de guérir. Une décision qui peut paraître facile d’un point de vue extérieur, mais qui est loin d’être évidente quand on est concernés.
La perspective de guérison est différente de la guérison clinique. Dans cette dernière, les médicaments vont venir imposer à notre cerveau un fonctionnement particulier. Bien-sûr, la volonté est indispensable dans la guérison clinique aussi. Mais la perspective de guérison est un choix, une décision, prise par la personne concernée elle-même. C’est à dire qu’elle reconnaît sa souffrance, voit ce qui ne va pas dans sa vie actuelle. Mais arrive à visualiser comment elle voudrait que sa vie devienne, et fait des efforts personnels, mentaux, pour y arriver. C’est à dire qu’elle a un objectif précis, fixé grâce à des croyances, des intérêts, des principes, et des objectifs.
L’importance de l’entourage dans l’auto-guérison :
La difficulté ici, c’est qu’on ne parle pas d’une science exacte. Et donc, contrairement à la médication, personne ne nous dit qu’il faut faire ceci ou cela, tel ou tel nombre de fois par jour. C’est une approche personnelle, et chaque chemin vers la guérison est unique et complètement personnel.
Alors vous allez me dire, si la personne en question décide elle-même de la façon qui lui semble la plus correcte de guérir, que peut-on faire ? Et vous avez raison. Mais nous avons encore la possibilité de participer à ce travail, en les encourageant, en les aidant à se focaliser sur ce qu’ils PEUVENT faire, au lieu de ce qu’ils ne peuvent pas faire, en leur rappelant ce qu’ils ont pu apprendre de périodes difficiles rencontrées, en les encourageant à prendre des décisions et prendre des risques aussi, et en célébrant avec eux chaque petite victoire.
Ce qui est important aussi, c’est de maintenir avec eux une relation normale, et ne pas changer notre comportement parce qu’on sait qu’ils sont actuellement dans une période ‘’différente’’. Il faut continuer à les inclure dans nos vies au même degré qu’avant, et ne pas faire de leur chemin vers la guérison votre sujet de discussion principale. Il est également important de lui montrer, en restant vous-même avec lui, qu’il n’est pas limité à cette détresse mentale, et surtout, qu’il peut le faire.
