Il n’y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire.
Imaginez un monde où la culture est interdite, où la lecture est prohibée, où la liberté d’expression n’est plus… Imaginez un monde où les pompiers, au lieu d’éteindre le feu, l’allument.
Imaginez un livre où l’on brule des livres…
C’est ce dont Fahreinheit451 parle, un chef-d’œuvre des années 50 n’ayant pris aucune ride, et très joliment écrit par le talentueux Red Bradbury.
L’histoire parle d’un monde où les livres ne sont plus permis, où les pompiers ont pour métier de les détruire, de bruler toutes les maisons où il y en a…et tant pis si des personnes s’y trouvent. Des pompiers qui jouissent à la simple vue de flammes, qui se trouvent un plaisir à les nourrir. Un monde où la réflexion n’est plus permise, où les gens sont semblables à des machines, à des robots, préalablement réglés par l’Etat, dépourvus d’observation, de critique, de rêves, de sentiments.
Un des pompiers, Guy Montag, membre de la brigade 451, fait une étrange rencontre avec une étrange jeune fille, Clarisse. Cette rencontre sème en lui le doute, le pousse à se poser des questions sur les livres et leur pouvoir, sur son métier, sur sa vie personnelle, sur tout ce qui l’entoure…. Puis il décide d’aller au bout de ses questionnements, et de trouver réponse à tout ce qui l’intrigue, quel qu’en soit le prix.
Red Bradbury est plus qu’un écrivain ; c’est un visionnaire. Il y a plus 60 ans, Fahreinheit 451 est né, et depuis, d’année en année, nous nous approchons de plus en plus de ce monde qu’a imaginé Red. Ce livre n’est pas qu’une science-fiction, mais un ouvrage de réflexion « actuelle », j’utilise des guillemets car il a été écrit en 1953, et me semble aujourd’hui plus que jamais d’actualité, dans un monde où la parole est contrôlée quant à certains sujets, où la télé-réalité devient le passe-temps favori des populations du monde, où la loi du plus fort règne…
En bref, Fahreinheit 451 est ce livre qui changera sans doute votre façon de voir les choses. Avec pas plus de quelques 200 pages écrites avec un style très accessible, et des rebondissements qui vous tiendront en haleine du début à la fin, c’est un livre à vous procurer au plus vite, et à dévorer sans aucune modération.
Imagine a world where culture is forbidden, where reading is banned, where freedom of expression doesn’t exist… Imagine a world where firefighters, instead of extinguishing the fire, light it. Imagine a book in which books burn…
That’s what Fahreinheit 451 is about. A 50s masterpiece that has not aged, and beautifully written by the talented Red Bradbury.
The story is about a world where books are no longer allowed, firefighters have as job to destroy them, to burn all the houses where they are… and too bad if people are living there. Firefighters who enjoy the simple sight of fire, who find a pleasure feeding it. A world where reflection is no longer permitted, where people are like machines, robots, previously regulated by the state, devoid of observation, criticism, dreams and feelings.
One of the firemen, Guy Montag, a member of the 451 brigade, makes a strange meeting with a strange girl, Clarisse. This meeting sows doubt in him, pushes him to ask questions about books and their power, about his job, about his personal life, about everything around him…. Then he decides to find an answer to everything that intrigues him, no matter what it would cost.
Red Bradbury is more than writer; he is a visionary. More than 60 years ago, Fahreinheit 451 was born, and since then, from year to year, we come closer and closer to this world that Red imagined. This book is not only a science fiction, but a “current” book of reflection, I use quotation marks because it was written in 1953, and seems to me today more relevant than ever, in a world where speech is controlled on certain subjects, where reality shows become the favorite pastime of the world’s populations, where the law of the strongest reigns …
In short, Fahreinheit 451 is this book that will undoubtedly change your way of seeing things. With no more than 200 pages written with a very accessible style, and twists that will keep you in suspense from the beginning to the end, it’s a book to get as soon as possible, and devour without any moderation.